samedi 30 avril 2011

lien vers les photos du salon picasa

https://picasaweb.google.com/annedebournonville/SalonLivre2011?feat=directlink

vendredi 29 avril 2011

Réunion post salon

Les amis de la Bibliothèque se sont réunis pour faire le point sur le salon livr arts du 3 avril. Un bilan positif au vu de la fréquentation des visiteurs (+ de 500), du contentement général des exposants. Une organisation désormais bien rodée « Mais nous pouvons encore l’ améliorer sans jamais oublier que l’accueil et la convivialité demeurent la base du succès d’un tel évènement. » dit la présidente.
Le Salon livr arts 2012 a été fixé au dimanche 1 avril. Un thème inédit sur la scène « L’art et la matière » Les inscriptions seront prises en compte à partir du 30 octobre 2011
DEUX SORTIES CULTURELLES :
L’association a aussi programmé une sortie Vendredi 10 juin à Daoulas. Déjeuner en crêperie, visite de l’expo. Sur la Polynésie et Victor Segalen. (Covoiturage, départ à 10 heures place de la mairie à Plomelin)
Une sortie vers le Pays du Faouët Vendredi 9 septembre sous l’égide de Serge Duigou.
Les temps forts culturels de l’année seront annoncés ultérieurement.
Contact 0298525575 On peut également visiter le blog de l’association. Blogspot anne de Bournonville.

vendredi 8 avril 2011

textes presse

TEXTES PRESSE TELEGRAMME
OUEST FRANCE Annonçant le salon Livr Arts 2011

Dicours ouverture salon 2011

L’équipe des bénévoles des Amis de la bibliothèque vous remercie de participer en si grand nombre à la 7eme édition du salon Livr’Arts. Vous êtes 65 cette année !
Il est vrai que c’est toujours avec émotion que nous ouvrons cette journée préparée de longue date..Nous ’espérons qu’elle sera aussi partagée et conviviale que l’an dernier.
Nous retrouvons avec bonheur les pionniers de la première édition, puis les nouveaux venus qui nous sont restés fidèles, et enfin les derniers arrivants. Ainsi Arkami, Xavier Brosse, Gérard Cléry,Nathalie Cabon Yves et Solange Dussin, Susan Eales(en tant que peintre), Anne Gueguen, Nathalie Gloannec, René Gonidec, Stéphane Jaffrézic, Pierre Le Guiriec, Joel Le Mevel, Marie Antoinette Le Reste, Pierre Livory, Laurent Laveder, Hervé Lossec et ses fameux bretonnismes, Yveline Méhat ,Roseline Morandi, Catherine Marc, Catherine Quéré, Katel Rusaliou, Chantal Tunnacliffe, Chantal Sannier, et Marie Sizun qui nous fait l’amitié de se joindre à nous.
Après la faïence, l’an dernier, nous avons choisi le thème du voyage, Un thème vaste qui est mis à l’honneur sur la scène grâce aux superbes aquarelles de LUZ ; qui présente également le livre de Xavier Pierre qu’elle a illustré » Mille enfances trahies »,(un livre contre la maltraitance)
Vous découvrirez aussi les photos de notre jeune baroudeur Lilian Vezin, les clichés des balades en côtes d’Armor de Xavier Brosse, le voyage intérieur de Catherine Quéré et la symbolique des mandalas, le Voyage Lunaire de Laurent Laverde, et la quête originale des « Coques en l’air » d’Yves Dussin.
Mais il est vrai que vous êtes tous et toutes concernés par ce thème, tant vos créations nous entraînent à voyager, à rêver « d’ailleurs »…!
Avec les jeunes de Plomelin Nous avons repris le fil rouge de l’an dernier cette fois-ci sous forme de montage et de collage de cartes postales : »Au-delà du Cliché » Un jury remettra les prix en fin d’après-midi. Les œuvres sont exposées sur les murs du couloir.
Nous avons tenu à faire de cette journée un moment convivial. Un enrichissement pour tous exposants et visiteurs. Nous espérons que ceux-ci seront fidèles au rendez vous.
Cette année nous avons tenu à féliciter Jean Pierre Boulic, un poète discret et sensible, qui a reçu le Prix Louis Montalte de la Société des gens de Lettres pour l’ensemble de son œuvre. Pierre Tanguy lui-même poète auteur d’un nouveau recueil « Petit carnet de paternité » nous parlera de son ami de longue date.
Un apéritif vous sera offert avant le repas qui sera servi en deux temps, étant donné votre nombre.
La salle sera gardée par les membres de l’association.
Merci encore de votre présence,
et bonne journée à tous et toutes

jeudi 7 avril 2011

Pierre Tanguy(Poète) honore son ami Jean Pierre Boulic au salon livr arts

Hommage à l’œuvre de Jean-Pierre Boulic

(intervention de Pierre Tanguy au Salon Livr’Arts de Plomelin, le 3 avril 2011).



Jean-Pierre Boulic vient d’obtenir, à l’occasion de la publication de son recueil « Patiente variation », aux éditions rennaises La Part commune, le prix de poésie Louis Montalte pour l’ensemble de son œuvre. Ce prix est attribué tous les ans par la Société nationale des gens de lettres. Il a été obtenu en 2009 par Jean-Claude Pirotte, en 2008 par Jean-Luc Steinmetz, en 2005 par Robert Sabatier. C’est dire l’importance de ce prix qui honore, chaque fois, de grands auteurs.

L’ œuvre actuelle de Jean-pierre Boulic, c’est une quinzaine de recueils dont les plus récents édités en Bretagne. Ce sont ces recueils que je voudrais évoquer devant vous. Et, d’abord, ceux, magnifiques, publiés en bilingue français-breton (e brezoneg gand Job an Irien) aux éditions Minihi Levenez à Treflevenez dans le Finistère. Il s’agit de « Royaume d’île » (Rouantelez an enezenn) de « Une île auprès des ciels » (Eun enezenn tost d’an oablou) et du « Chant bleu de la lumière » (Kan glaz ar sklerijenn). Trois recueils marqués par le voisinage d’Ouessant et de Molène, illustrés par des photos de l’auteur ou de Marie-Hélène Grange. Jean-Pierre Boulic vit, en effet, dans le pays d’Iroise, à Trébabu. Son écriture est trempée dans le sel et dans l’iode, mais aussi dans le sève des arbres et des fleurs qui l’environnent.

A ces trois recueils bilingues et illustrés, il faut ajouter les trois livres que Jean-Pierre Boulic a publié aux éditions La Part commune, à Rennes. « En marchant vers la haute mer » (2008), « Patiente variation » (2010), « Un petit jardin de ciel » (2011). Trois recueils où le poète léonard trouve toute sa mesure, dans une écriture plus intimiste, plus intériorisée, proche de toutes nos angoisses, mais surtout de nos émerveillements, notamment ceux venus de l’enfance.

Je voudrais vous dire pourquoi j’aime la poésie de Jean-Pierre Boulic et vous donner quatre bonnes raisons de le lire.
- D’abord, c’est la simplicité dans l’écriture. Ce qui n’exclut pas, bien au contraire, de la profondeur, mais une simplicité qui lui permet de toucher un large public. Je dirais même un public populaire, quand on voit le succès qu’il rencontre dans les salons du livre ou les ventes-signatures. On est loin de la poésie hermétique, faite pour les auteurs qui se lisent entre eux.













- Sa poésie est concrète. Ses mots sont puisés dans la réalité la plus proche. Pas d’abstraction. On sait que le Breton, quand il écrit, fuit l’abstraction. La langue bretonne est concrète et imagée. Elle l’est aussi quand des auteurs bretons s’expriment en français.
- Sa poésie est enracinée dans un lieu, dans un territoire. Mais sans régionalisme étroit. Sans passéisme. Une poésie qui, parce qu’elle est enracinée, dit l’universel. Jean-Pierre Boulic est devant la mer comme Philippe Mac Léod l’est devant sa montagne pyrénéenne.
- Enfin, et c’est le plus important à mes yeux. Il y a chez Jean-Pierre Boulic cette conviction que la création n’est ni vide, ni obscurité, mais qu’elle procède d’une parole d’illumination et de joie. A contre-courant d’une littérature du vide et de l’abject. A sa manière, le poète finistérien est fidèle l’injonction de Novalis, reprise ensuite par Gustave Roud et Philippe Jaccottet : « Recueillir sur terre les morceaux de paradis aujourd’hui épars ». Il faut pour cela, au poète, la capacité de traquer l’invisible dans le visible, et de rentre compte du mystère de l’existence. D’être un homme aux aguets, un veilleur, capable d’émerveillement. C’est le don que détient Jean-Pierre Boulic.

En conclusion, s’il fallait établir une parenté avec d’autres grands poètes bretons, je dirais Eugène Guillevic pour la concision et le caractère affûté du langage. Et Gilles Baudry, le moine-poète de Landévennec, pour la spiritualité discrète. Mais Jean-Pierre Boulic a sa propre voix. Et, à ce titre, on peut se réjouir d’avoir un grand poète vivant parmi nous (car tous les grands poètes ne sont pas uniquement dans les dictionnaires). Un poète qui n’a sans doute pas fini de nous enchanter.