mercredi 25 avril 2012

Viviane Hélias

Viviane Hélias s'est consacrée à la broderie toute sa vie. Un peu une historie de famille car son père était tailleur. « Oui, mais il était de l'Aven et il s'est installé à Loctudy. J'ai donc dû apprendre la broderie bigoudène. »Dès lors sa défense de la broderie bretonne ne connaîtra plus de limite : on la trouve en 1987 au Québec, à Peribonka, la ville de Louis Hémon, auteur de Maria Chapdelaine. « J'y suis allée avec trois caisses de 160 kg de broderies. Il m'a fallu un an pour préparer l'exposition. » Une dizaine d'années plus tard, ce sera l'ambassade de France à Washington. Elle passe aussi en Louisiane. Plus près de nous, elle est dans les écoles dès que son emploi du temps le permet. Danseuse au cercle de Pont-l'Abbé elle participe également aux régies de différentes fêtes : les Brodeuses à Pont-l'Abbé, le festival de Cornouaille, les Filets Bleus à Concarneau, le festival inter celtique à Lorient. Une maladie suivie d'une grave opération la prive un moment de la parole et de ses doigts. « J'ai dû tout réapprendre, avec des motifs de broderie de maternelle au départ. Comme je n'ai pas retrouvé toute la souplesse de mes doigts, je me suis « fabriqué » une technique toute personnelle. « Et Viviane continue à broder. « Avec Hélène Cario, on va faire un autre livre sur la broderie. Mais cette fois ce sera la broderie « Richelieu », plus ajourée, comme de la dentelle »

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